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NOTRE PROJET ASSOCIATIF

Amorcée en août 2019, et créée officiellement le 30 juin 2020, l’association camerounaise Hope & Help s’est donnée pour objectif de venir en aide aux enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans vivant à la rue. Elle est basée à Douala, poumon économique du pays. Le président et fondateur est Mr Florent Fabrice ISSEME OLOUME, de nationalité camerounaise et résidant en France.
Contexte

Contexte

Le Cameroun est un pays d’Afrique centrale comptant en 2020, 27 744 989 habitants. Avant la période coloniale, le Cameroun est composé d’organisations sociales diverses, royaumes structurés et ethnies nomades.

Placé sous protectorat par l’Allemagne au XIXè siècle, Le pays sous tutelle de la Société des Nations puis de l’ONU, acquiert son indépendance en deux temps : en 1960 pour le Cameroun français et en 1961 pour le Cameroun britannique. Depuis 2016, les régions anglophones du Cameroun ont été soumises à une crise importante sur les plans humanitaire et sécuritaire qui ont engendré près de 573 900 déplacés, 383 600 rapatriés et 68 000 personnes qui ont trouvé refuge aux abords du Nigéria.

Également connue sous le nom d’Ambazonie, cette guerre civile est spécifique aux régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun. Initialement basée sur des revendications corporatistes (avocats et enseignants), la crise a rapidement basculé vers des velléités séparatistes face à des réponses jugées insuffisantes du gouvernement camerounais. Face à la répression, le mouvement indépendantiste s’est radicalisé, faisant évoluer la crise en conflit armé qui se solde par des morts, des blessés, des émeutes.

Le Cameroun est une république de type présidentiel, le pouvoir est concentré entre les mains du Président de la République, Paul Biya. La capitale politique et siège des institutions est Yaoundé. La population est estimée à 20 000 000 d’habitants en 2015 (contre 5 000 000 en 1960). Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’indicateur de pauvreté humaine au Cameroun en 2004 était de 35,6% de la population totale. La moitié des ménages n’est pas raccordée au réseau électrique, le tiers n’a pas accès à l’eau potable, et une majorité de la population demeure en zone rurale. De 1965 à 1985, le Cameroun a connu une croissance soutenue, avant de voir sa situation économique se dégrader fortement jusqu’en 1994. Les principaux partenaires économiques sont la France, la Chine, le Nigeria. Le pays dispose d’importantes ressources naturelles agricoles, forestières, minières et pétrolières, mais la corruption, et d’autres difficultés viennent limiter son décollage économique. Il existe par ailleurs une inadéquation entre la formation des jeunes et le besoins du marché de l’emploi qui aggrave le chômage et engage le recours à l’économie informelle. Pourtant, la moitié de la population a moins de 17,7 ans.

Une évaluation réalisée à Yaoundé par le Bureau International des Droits de l’Enfant en janvier 2021 portant sur une période de 4 ans (2016-2019) met notamment en exergue les besoins de la population en matière de sensibilisation et abandon de pratiques préjudiciables, « à savoir le mariage d’enfants (ME), les violences faites aux enfants (VFE) et l’absence de mobilisation en matière d’enregistrement des naissances », plaidant en faveur du renforcement des systèmes de protection communautaire.

Le rapport rappelle que « les privations dont souffrent les enfants au Cameroun, sont le résultat de la conjonction d’un grand nombre de facteurs économiques, socioculturels ainsi que de mutations récentes survenues dans le pays depuis près de deux décennies. […] Aussi, les enfants issus des familles sans ou à faibles revenus financiers se voient privés de la jouissance de leurs droits fondamentaux et d’un accès aux services sociaux de base. » A cela, il faut ajouter la crise anglophone qui a précipité aussi des enfants à la rue.

C’est dans ce contexte que l’association HOPE & HELP a érigé son projet pour tenter d’asseoir des réponses à destination de ces enfants en situation de vulnérabilité vivant à la rue à Douala, et sensibiliser la population à travers des activités de plaidoyer.

Il est difficile d’avoir des chiffres précis quant au nombre d’enfants effectivement à la rue. Selon certaines estimations, ils pourraient être près de 9000 sur la seule ville de Douala (cf reportage Equinoxe décembre 2021 – « Enfants de la rue : les oubliés de la société »). Survivre à la rue : s’alimenter, trouver un espace pour dormir …, se faire sa place…
Création

Création

HOPE&HELP, fondée en juin 2020, est une association camerounaise soumise à la loi N°90/053 du 19 Décembre 1990 portant sur la liberté d’association, reconnue d’intérêt général. Son champ d’intervention originel est l’action médico-sociale auprès d’enfants et d’adolescents relevant d’une protection administrative ou judiciaire au Cameroun.
L’Association HOPE&HELP, Association Solidaire, est ouverte à̀ des actions d’accueil, de repérage, de formation, d’éducation, d’insertion professionnelle, réinsertion sociale, d’écoute, de soin, de médiation familiale, d’accompagnement juridique, de prévention et d’accompagnement social à destination des enfants de 6 à 18 ans vulnérables et démunis se trouvant à la rue au Cameroun. L’enracinement philosophique de HOPE&HELP s’inscrit dans les valeurs du « personnalisme communautaire » de Mr. ISSEME OLOUME FLORENT FABRICE, qui place la Personne au centre de l’action et contribue au développement de ses composantes physiques, psychologiques, relationnelles et spirituelles, à la promotion de son ouverture aux autres, son insertion sociale et sa responsabilisation.

Hope & Help en quelques chiffres

1 association fondée en juin 2020

officiellement mais issue d’un travail préalable de 2 années

300 bénéficiaires

depuis la mise en œuvre du projet

1 association française

partenaire

48 bénévoles & 7 membres du bureau exécutif

FICHE SIGNALETIQUE

FICHE SIGNALETIQUE

Nos activités sont orientées par trois axes de développement stratégique :

❖ Axe stratégique n°1 : Promotion de l’accès des jeunes à l’information, à l’éducation, à la formation et à l’emploi.

❖ Axe stratégique n°2 : L’encadrement sanitaire, nutritif, la prévention.

❖ Axe stratégique n°3 : Renforcement de la participation sociale des jeunes, dans la citoyenneté active, la responsabilité sociale individuelle et collective.

 

L’association HOPE & HELP est ancrée dans le champ médico-social et impliquée dans le secteur de la lutte contre l’exclusion sociale des enfants et adolescents démunis et défavorisés.

Elle s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et souhaite concourir au développement durable, à la dynamisation du tissu social, à la veille et à l’innovation sociale, en basant son action sur l’empowerment, la participation et la responsabilité́́ de chacun.

Dans l’adhésion aux principes d’égalité́, d’indépendance et de responsabilité́́ citoyenne, HOPE & HELP affirme ses valeurs :

  • Désintéressement 
  • Mobiliser pour participer au changement social et au développement humain.
    Particularité́
    Défendre ses principes et actions pour garantir la spécificité́ de son savoir-faire.
  • Innovation 
  • Adapter ses réponses pour être au plus près des besoins.
    Éthique
    Co-construire le parcours de vie et de soins dans le respect de la personne.

HOPE & HELP oriente son action : Vers la société́ civile (Citoyens, familles, décideurs, professionnels intervenants, spécialistes…) et les acteurs gouvernementaux
Vers les enfants et adolescents en situation de fragilité́ 
notamment liée ;

  • Aux conduites à risques
  • Aux conduites addictives avec ou sans substance, à une (ou plusieurs) pathologie(s) chronique(s),
  • À l’extrême précarité́
  • À l’exclusion sociale
  • Proposer une réponse adaptée aux enfants et adolescents en difficulté́ spécifique
  • Entreprendre et innover sans intérêt capitaliste
  • Développer l’offre à domicile
  • Poursuivre l’internationalisation de notre action

Hope & Help favorise une dynamique commune entre tous les membres de son réseau national et international de solidarité́ : les parrains, les donateurs, les bénévoles, les partenaires locaux, et bien sûr, les enfants et leurs communautés.

L’association met en œuvre des programmes de développement répondant à des principes tel que :

– Une approche globale et à long terme de l’épanouissement de l’enfant.

– Le développement et la valorisation des compétences locales.
– La rigueur et la transparence dans l’emploi des fonds.

Le Cameroun plus précisément la ville de Douala, capitale économique et principal centre d’affaires du Cameroun, qui compte environ 3,7 millions d’habitants. La population y a triplé en 20 ans entre 1980 et 2000, marquée par un important brassage ethnique. Douala s’est imposée comme capitale économique par son port (Port autonome de Douala) qui a permis le développement de près de 80% de l’activité industrielle du pays.

  • Prévenir les risques et les dommages en addiction.
  • Alimentation
  • Protection contre les abus et développement communautaire.
  • Promouvoir la réinsertion sociale et scolaire des jeunes en difficulté́, non scolarisés et en proie à la drogue, à la violence, à la misère etc…
  • Promouvoir en milieu jeune, l’esprit de solidarité́, d’entraide, de civisme, de patriotisme et de justice sociale
  • Réduire les fragilités
  • Prendre part à l’amélioration des pratiques et à l’évaluation des politiques publiques
  • Sensibiliser le public sur la vulnérabilité́ des jeunes enfants
  • L’accueil collectif et individuel, l’information et le conseil personnalisé pour les personnes accueillies
  • Le soutien aux personnes accueillies ; qui comprend l’aide à l’hygiène et l’accès aux soins de première nécessité (proposés de préférence sur place) ; l’orientation vers un système de soins spécialisés ou de droit commun et l’incitation au dépistage des infections transmissibles ;
  • Le support aux personnes accueillies dans l’accès aux droits, au logement, à l’insertion ou la réinsertion professionnelle
  • La mise à disposition de matériel de prévention des infections
  • L’intervention de proximité́ à l’extérieur du centre, en vue d’établir un contact avec les personnes accueillies.
  • Développer des actions de médiation sociale en vue de s’assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir des nuisances liées à l’usage de drogues.
  • La mise à disposition d’un espace de repos et de jeux
  • La distribution des repas équilibrés
  • L’éducation
  • Le suivi alimentaire
  • Les dons vestimentaires
  • La distribution et la promotion du matériel d’hygiène et de prévention
  • Assistance juridique
  • L’éducation thérapeutique du patient (ETP)